Déodatiens, ouvrez les yeux !
coup de gueule d'une maman.
Nous nous adressons à vous,
Vous qui êtes las d’entendre toujours parler de nous,
Parler de Marzelay, de la fermeture de son école,
D’entendre parler de nos idées « folles »,
Car « fous, violents, agressifs », c’est ce qu’on a dit de nous.
Sachez que nous étions pourtant des parents ordinaires,
Des hommes, des femmes, des pères, des mères,
Naïfs, confiants, paisibles et doux,
Alors qu’est-ce qui nous a « mis hors de nous » ?
Eh bien, en un mot, en un seul : MENSONGE !
Voilà pourquoi nous dénonçons, non pas un songe,
Non pas la simple fermeture de l’école
Mais un mal plus profond.
Permettez
Qu’on rétablisse la vérité.
Il est temps que vous appreniez
Les faits vérifiables, authentiques
C’est une question de justice.
On vous a trompé sur les effectifs réels de l’école. Pourquoi avoir menti ?
On a évoqué la baisse démographique, la fatalité,
Alors que l’école de Marzelay
Voit ses effectifs en hausse. Pourquoi l’avoir choisie ?
On vous a dit que la décision
venait de l’académique inspection.
En notre présence elle a démenti.
Alors, pourquoi avoir menti ?
Monsieur le Maire prétend
Que le fait que son principal opposant
Vive dans le village, n’a aucunement
Influencé son choix.
Alors pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
A-t-il dit à l’un des nôtres que si cet opposant n’avait pas été là
Ça ne se serait pas passé comme ça ?
Pourquoi avoir menti ?
A une remarque de l’un des nôtres,
Un père qui croyait en son parti,
Et qui devant témoin lui a dit :
« Monsieur le Maire j’ai voté pour vous ! »
Savez-vous ce qu’il répondit ?
Eh bien, monsieur le Maire lui a dit :
« Vous n’auriez pas dû ! »
Vous n’auriez pas dû ???
A notre tour, nous lui disons : « vous n’auriez pas dû !
Vous n’auriez pas dû MENTIR !
Vous n’auriez pas dû TRAHIR !
Vous fermerez sûrement l’école
Pour l’un de vos projets longuement nourri.
Vous fermerez sûrement l’école
Puisque la loi du plus fort l’emporte sur la démocratie.
Vous passerez vos rouleaux compresseurs sur les livres de nos petits ;
Mais il vous faudra de la colle,
Pour coller tous les débris,
Les débris de votre parti. »
On en appelle à sa conscience, à son esprit.
Il en va de la Déodatie !
Luttons contre l’injustice, le mensonge, la calomnie et l’arbitraire infamie !
Et même si nous ne sommes pas compris
On pourra dire : « Monsieur le Maire, merci !
Car en fermant notre école,
Vous ouvrez nos yeux aussi ! »
Le coup de gueule d’une maman